dimanche 27 février 2011

La nano-IRM

Vision d’une avancée fort prometteuse
En 2010, une équipe de recherche du MIT a mis au point une machine d’imagerie par résonance magnétique offrant une résolution 100 millions de fois supérieure à celle de l’IRM traditionnelle en plus de permettre l’obtention d’images de virus en trois dimensions. Voyons voir qu’est-ce que la nano-IRM.
La nano-IRM
La nano-IRM, sur laquelle des chercheurs travaillent depuis le début des années 1990, met en commun les principes de l’IRM et de la microscopie à balayage électronique. Comme c’est le cas avec l’IRM traditionnelle, les spins des atomes d’hydrogène, qui sont soumis à un gradient de champ, sont basculés par un champ magnétique radiofréquence qui les fait résonner. Ensuite,  les principes de la microscopie par balayage électronique entrent en jeu. L’énergie dégagée par les spins en résonnance fait vibrer un levier mécanique dont les oscillations sont détectées par un laser qui, en balayant la surface de la particule magnétique, peut produire une image 3-D en fonction de la densité des atomes d’hydrogène présents dans le virus.

L’obtention de l’image des virus (voir la vidéo)

Comme le montre la vidéo, l’échantillon, dans le cas présent, un virus, est attaché au bout d’un minuscule levier en silicone. Lorsqu’un nanoaimant est approché de l’échantillon, les protons du  noyau des atomes d’hydrogène sont  attirés, ce qui génère une force très faible sur le levier. Les spins basculent, puis retrouvent leur position initiale. La faible quantité d’énergie qu’ils dégagent fait osciller le levier. Le laser mesure ensuite le déplacement, créant une série d’images 2-D de l’échantillon, qui, combinées, permettent l’obtention d’une image en 3-D.


1 commentaire:

  1. slvp je cherche quelque information sur la qualité de limage en irm?????????

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