Tout d’abord, pour bien comprendre l’IRM, il est nécessaire de saisir le concept de résonance magnétique nucléaire (RMN).
De façon vulgarisée, la résonance magnétique nucléaire est la modification d’aimantation des noyaux d’une substance grâce à la coopération de deux champs magnétiques. Il y a le champ statique fixe élevé (vecteur Bo) et celui électromagnétique tournant (vecteur B1).
Le champ horizontal Bo est entouré de protons tournant autour de celui-ci à une certaine fréquence angulaire. Bo possède deux angles de précession, un vecteur d’aimantation dans le sens de Bo (parallèle) et un dans le sens opposé (antiparallèle). Ces deux angles sont deux niveaux d’énergie : basse énergie (parallèle) et haute énergie (antiparallèle). Or, la basse énergie possède un peu plus de protons que la haute et, grâce à cette différence, il est possible de produire un signal RMN à l’échelle tissulaire.
Louis Fortin
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